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17/09/2008

Quelqu'un connaît-il quelqu'un de l'administration de hautetfort ?

J'ai déjà écrit deux fois à l'administration de la plateforme hautetfort pour signaler que la fonction "lien url" des notes de mon blog était inefficace et paralysée par un préfixe qui se colle inévitablement aux adresses url des liens, mais la plateforme hautetfort, d'habitude plus efficace elle aussi, n'a rien fait, ni même répondu. Alors...

C'est d'autant plus regrettable que j'ai cru utile de signaler le mot de soutien au collectif "ensemble pour un Paris démocrate publié par Quitterie Delmas sur le site du collectif, à l'adresse suivante :

http://www.pourunparisdemocrate.fr/?p=100

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14/09/2008

Quitterie Delmas, portrait d'une Européenne.

Au moment où se dessine la perspective d'un nouveau projet du Mouvement Démocrate incarné par Quitterie Delmas, il m'a paru utile de faire le portrait de celle dont je fais d'habitude l'éloge.

Chacun la connaît, chacun en a son opinion. Tout le monde reconnaît son énergie, sa volonté, sa présence, son charisme. Quelques-uns la critiquent quand ils ne la connaissent que par ouï-dire, la jugeant par la rapidité de sa trajectoire plus que par le sens de ses actes. On la décrit souvent ambitieuse, on la découvre modeste, appliquée, impliquée. Elle joue son rôle.

Lors de l'élection du collège des adhérents du Conseil National, elle sut bâtir une liste solide, équilibrée, pluraliste, ouverte sur une géographie étendue. Elle conçut une campagne novatrice, non pas vers les adhérents, mais fondée sur le soutien apporté aux candidats aux municipales. Elle démontra maturité, représentativité, créativité. Partout, ceux qui la rencontraient tombaient sous son charme, non seulement comme femme, mais surtout comme volonté politique en marche.

Qui est-elle ?

Elle a trente ans. Elle est née quand Raymond Barre était premier ministre. Son enfance et son adolescence ont eu la république de Mitterrand pour décor. Elle a eu vingt ans quand Chirac était président et Jospin premier ministre.

Ce n'est pas une Parisienne pur sucre : elle a fait ses études supérieures (une école de commerce) à Angers, dans l'Ouest, et son premier travail (eh oui, elle a travaillé comme tout le monde, c'est si rare en politique...) dans le Morbihan, en Bretagne, non loin du berceau de sa famille maternelle. Par la suite, elle a vécu deux ans à Bruxelles, concevant des campagnes de communication pour des ONG.

Elle se décrit comme irrésistiblement impliquée dans l'oeuvre pour les autres, dans la représentation : déléguée de classe dans le secondaire, activiste du BDE et organisatrice d'animations créatives au cours de ses études supérieures. Le travail dans le secteur marchand ne pouvait pas la satisfaire, il lui fallait agir pour autrui ; de là vint le travail associatif. Puis comme la sujétion de nombreux projets des ONG à des décisions politiques la laissait frustrée, elle décida de prendre le problème à bras le corps et de s'engager.

Elle adhéra à l'UDF en 2003, choisissant une formation politique qui lui permettait de concilier ses amitiés personnelles de gauche et d'ailleurs, et son enracinement familial de centre-droit. Très vite, elle comprit que l'activité maison de cette UDF finissante était les élections internes. Elle fit ses première armes dans un scrutin concernant les jeunes démocrates. Elle s'y fit remarquer : l'année suivante, elle figurait en 23e position sur la liste de l'UDF pour les élections régionales. Cette liste dépassa les 15% mais ce n'était pas suffisant pour faire d'elle une élue.

C'est à l'occasion de cette campagne que j'ai eu mon premier contact avec elle. J'avais levé le pied, me consacrant à mes ouvrages historiques bretons, et je ne participais plus guère aux activités du mouvement. Quitterie, candidate active, fit de la relance téléphonique et il se trouva que je figurais dans sa liste. Elle me téléphona, j'indiquai que bien entendu je voterais pour la liste UDF d'alors et que je distribuerais quelques tracts, jugeant que mon statut d'ex-élu avait là un sens et une utilité.

Elle fut recrutée vers cette époque par l'UDF et travailla durant presque trois ans pour le parti, se faisant connaître, tissant des réseaux, participant à l'élargissement de l'assiette politique étroite de feue l'UDF finissante.

Je fis sa connaissance en 2005. C'était lors d'une soirée qui avait lieu au stade Jean Bouin, dans mon arrondissement (celui où joue le Stade Français de rugby). Marielle de Sarnez et le maire du XVIe arrondissement d'alors, Pierre-Christian Taittinger, avaient eu l'idée de permettre aux adhérents de l'UDF (le parti de loin le plus européen, historiquement européen) de regarder ensemble l'émission où Jacques Chirac, président de la république, dialoguait avec des jeunes. Ce soir-là, je vis Quitterie pour la première fois.

Elle était supposée accompagner Marielle de Sarnez si celle-ci entrait au gouvernement. À cette époque, en effet, il était question que Chirac remplaçât son premier ministre Raffarin, on savait que ce serait par Dominique de Villepin, et on disait que ce dernier avait proposé à deux de nos amis au moins de siéger dans son gouvernement : Marielle et Jean-Christophe Lagarde étaient les deux noms qui revenaient le plus souvent, surtout celui de Marielle.

Je faisais partie des gens qui déconseillaient le choix de participer à la majorité. Non pas par animosité contre Villepin d'ailleurs, mais parce qu'il était manifeste que son gouvernement, doté de la même inspiration et encadré des mêmes bornes que le précédent, ne pouvait pas réussir à redresser le pays et à engager les profondes réformes qui s'imposaient. Il ne pouvait qu'échouer, entraîné sur la même pente savonneuse que le précédent, il ne pouvait que couler, nous disions en substance, que c'était "le Titanic". Nous ne nous trompions pas, hélas pour la France.

Toujours est-il qu'il y avait une effervescence particulière pour Quitterie et pour sa déjà inséparable amie Virginie Votier. Elles se trouvaient au milieu du gué avec Marielle, entrant ou non avec elle au gouvernement.

Je me souviens d'une soirée de fin de campagne référendaire, dans le Xe arrondissement, au bord du canal, et de Quitterie toute orange.

À peu près vers la même époque, une fois écartée l'hypothèse gouvernementale, Quitterie se lança dans une campagne pour la présidence nationale des jeunes démocrates. Il devait s'agir de succéder au successeur de Jean-Christophe Lagarde (qui tirait encore les ficelles du mouvement jeunes) et, connaissant la prudence et l'organisation de Lagarde, je savais d'avance qu'elle n'avait aucune chance de réussir, mais elle fit une campagne si éblouissante, là encore mobile, au contact, partout à la fois, qu'elle obtint un score remarquable qui me donna à penser que, sans les "précautions" de Lagarde, elle aurait probablement gagné haut la main.

En revanche, cette campagne fut l'occasion d'un refroidissement momentané de ses relations avec Marielle, car cette dernière insistait pour qu'il n'y eût qu'une liste et que Quitterie acceptât de se joindre à son concurrent. "Je ne fais pas de deal" fut alors le leitmotiv de Quitterie. Elle trouvait que son rôle était la présidence des jeunes, et défendait son opinion.

Or elle se trompait. Car s'il est vrai que Quitterie a bien à porter la voix des jeunes, ce n'est pas parmi les jeunes, mais bien dans le grand bain du mouvement tout entier. C'est ce qui apparut quelques mois plus tard à l'occasion de la campagne présidentielle, où elle anima l'élan spontané des blogs bayrouistes avec le charisme que l'on sait, avec aussi une finesse d'analyse et une clairvoyance qui l'ont fait remarquer à l'intérieur du mouvement comme à l'extérieur.

Sans doute se fit-elle trop remarquer, puisqu'on tenta de l'écarter du chemin qui était pour elle le plus naturel. Double méprise, erreur, erreur d'ailleurs sanctionnée et donc réparée depuis, François Bayrou ayant jugé nécessaire de la désigner déléguée nationale du Mouvement Démocrate et Marielle ayant choisi de s'appuyer sur elle pour la préparation des élections européennes.

La voici donc, intronisée par la rumeur publique tête de l'une des huit listes démocrates pour les élections de juin prochain.

Elle a pour atouts sa jeunesse, qui est nécessaire à l'image de Bayrou, son charisme, son talent politique déjà démontré.

De toute évidence, sans elle parmi les huit, la campagne européenne manquerait de ce supplément de lumière qui a élevé la campagne  présidentielle de Bayrou au-dessus de toutes celles que l'UDF avait faites depuis 1998. Sans Quitterie, la campagne serait forcément un échec et tous le savent.

Reste maintenant à organiser la bataille électorale, chacun à sa place.

13/09/2008

Élections européennes : premières spéculations

Les spéculations que je vais évoquer sont évidemment à prendre sous réserve du vote des adhérents, il s'agit non pas des candidatures fermes, mais de celles qui pourraient être proposées aux adhérents.

La candidature de Marielle de Sarnez n'est pas une spéculation et sera certainement proposée aux adhérents d'Ile de France.

La première spéculation que l'on ait lu quant aux prochaines élections européennes concernait Eva Joly, lorsque celle-ci vint participer à la journée européenne du Mouvement Démocrate à la Maison de la Chimie. On a murmuré depuis que, si elle partait sous les couleurs du MoDem, elle pourrait se présenter dans la région Auvergne-Centre.

Le deuxième nom prononcé (par Internet) fut celui de Quitterie Delmas, sans affectation géographique encore. Les attaches les plus évidentes de Quitterie sont en Bretagne, mais l'ouest est pour le moment dévolu, selon la rumeur, plutôt à Corinne Lepage, quoique l'on ait lu dans une partie de la presse que Mme Lepage pourrait se laisser tenter par Daniel Cohn-Bendit.

Jean-François Kahn, lui, se présenterait dans la vaste région est, qui engloge l'Alsace, la Lorraine, la Bourgogne, la Champagne... Il a des racines dans cette grande région.

On peut supposer que Jean-Luc Bennahmias se représenterait dans le grand sud-est, qui recouvre à la fois Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Quant à Bernard Lehideux, soit il accompagne Marielle en Île de France, soit ... il a tellement parlé de l'outremer à Cap Estérel que je me demande s'il n'a pas l'intention de s'y présenter.

Quoi qu'il en soit, on voit que les têtes de liste des régions sud-ouest et nord-ouest sont encore vacantes. Alors ? Quitterie dans le Nord ? Quitterie chez Bayrou ? Ou bien les choses encore flottantes ? Dans le centre si Eva Joly fait faux-bond ? Dans l'ouest si Corinne Lepage s'en éloigne en interne ou en externe ?

Voilà pour les têtes des huit listes éventuelles. Les choses ne seront de toutes façons figées qu'après le vote des militants et l'investiture par les instances compétentes.

Je rappelle que, selon que l'on applique le traité de Lisbonne ou celui de Nice, la France enverra 74 ou 72 députés à Bruxelles, soit 4 à 6 de moins qu'en 2004.

Mes lecteurs s'en doutent, mon soutien entier va à Quitterie. Celle-ci connaît bien Bruxelles, où elle a résidé deux ans, et les milieux européens, puisqu'elle y a travaillé pour des ONG.

12/09/2008

Élections internes : le pluralisme enfin ?

Au début de l'année, à l'occasion de l'élection du collège "adhérents" du Conseil National, nous nous réjouissions, avec Quitterie Delmas, que le pluralime existât enfin, ou du moins la pluralité de candidatures, car nous étions habitués, dans feue l'UDF, à une ligne unique portée par une liste unique développant un point de vue unique.

Bien sûr, on l'a vu depuis, la diversité n'est pas sans difficultés, elle véhicule des rivalités d'égos, des rancoeurs, des divisions qui ne sont pas toutes fondées sur les beaux sentiments, mais tout de même, le bilan de la liberté nouvelle est bon.

Il est malaisé de faire le bilan des candidatures pour les élections du 27. Jusqu'ici, je crois avoir croisé dans mes lectures (dsl, les liens ne marchent toujours pas, je n'en fais donc pas pour le moment) des comptes-rendus concernant une demi-douzaine de départements seulement. Apparemment, les comités locaux chargés d'instruire les processus électoraux travaillent activement. Dans le Val-de-Marne, une liste pour la conférence nationale a été rejetée, à Paris (où je soutiens l'équipe "ensemble pour un Paris Démocrate autour de Marielle de Sarnez et de Quitterie Delmas) il semble qu'une liste soit contestée, dans le Bas-Rhin on s'étripe comme d'habitude, dans la Haute-Garonne, si j'en crois Olivier Azeau, le choc est frontal entre tenants d'un ordre ancien et nouveaux venus, dans l'Aveyron les choses paraissent plus civilisées mais je crois lire que l'aspiration au changement existe. Je crois avoir lu aussi que dans l'Essonne, il y avait concurrence frontale entre Nathalie Boulay-L (une vieille copine qui sait que je n'ai pas approuvé son choix municipal, mais une vieille copine quand même) et la sympathique aussi équipe d'Essonne en Mouvement. Ah si, dans le Finistère où mon vieux (mais jeune) copain Michel Canévet est président depuis le temps de l'UDF, Erwan Balanant m'a fait connaître l'équipe d'André Lesven.

Un peu partout, cependant, comme Olivier Azeau le déplore, le pluralisme se réduit à un face à face, donc à un conflit. Espérons que les choses iront en s'améliorant, car nous sommes tous des démocrates.

09/09/2008

Remarques du mardi.

Tout d'abord, j'ai noté un fait qu'il m'a paru urgent de faire connaître aux lecteurs de mon blog : le nom de la mère de Sacha Guitry était Delmas. Les parents de Sacha Guitry étaient donc le couple Guitry-Delmas, ça ne s'invente pas.

Plus sérieusement, voici encore deux photos liées à l'Université de Rentrée de Cap Estérel :

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La première a été prise par notre ami le blogueur Spaulding qui l'a accompagnée d'un petit article savoureux de sa façon. Les liens ne fonctionnent toujours pas sur mon blog, voici l'adresse de l'article : http://www.modem-canton-lavardac.com/article-22609188.html

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La deuxième est extraite du reportage consacré à l'Université de Rentrée par la chaîne France3.

 

Parmi les temps forts de l'Université de Rentrée, rétrospectivement, il y a les deux moments où François Bayrou a fait applaudir le nom de Charles-Amédée de Courson (que j'ai écorché dans un article écrit sur le vif, je fais donc cette précision-correction). Il me semble que la perspective que certains députés puissent envisager de choisir de retrouver Bayrou est encourageante.

Je ferai dans un instant un article sur le positionnement du Mouvement Démocrate, et un autre demain sans doute sur la stratégie de la campagne européenne.

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07/09/2008

Quitterie Delmas, Marielle de Sarnez : l'Europe en marche.

Il est évident que le succès de la future campagne européenne conduite par Marielle de Sarnez aux côtés de François Bayrou est devenu indispensable à la mission qui échoit au Mouvement Démocrate, mission que l'Université de Rentrée a permis de toucher du doigt, en particulier en ce qui concerne l'état délabré de notre démocratie. Au passage, j'exprime mon souhait que soit démentie la rumeur qui voudrait qu'Eva Joly ait pu se laisser tenter par les sirènes de Daniel Cohn-Bendit, soit dit sans vouloir de mal à celui-ci, dont la connivence ou du moins l'instrumentalisation par Sarkozy paraissent évidentes.

Cette parenthèse refermée, on a pu mesurer très clairement les objectifs que se fixe le MoDem : liberté de la presse, séparation des pouvoirs, bonne gouvernance, saine gestion, investissement dans l'innovation, "écolonomie sociale" selon l'expression de Corinne Lepage, soit économie sociale irriguée par l'écologie, s'en nourrissant et la nourrissant, bref, un ensemble de perspectives toutes vitales qui forment un projet de société durable et éthique.

Un projet alternatif, qui se retrouvera certainement dans Bayrou 2012.

La campagne européenne est forcément un temps fort du développement de ce projet, puisque c'est à l'échelon au moins européen que beaucoup d'enjeux environnementaux et économiques peuvent être traités. Ca l'est aussi, puisque quoique la question posée aux citoyens y soit celle de la politique européenne de la France et de la politique générale de l'Europe, il y a un inévitable enjeu de politique intérieure : l'élection européenne sera pour nos concitoyens une occasion de tirer le signal d'alarme des dérives dangereuses que notre démocratie subit. Le Mouvement democrate se devra de monter aux avant-postes et dans certains domaines, nul ne pourra lui en contester la légitimité, tant notre système politique apparaît désormais verrouillé et miné par des intérêts souterrains.

En s'appuyant sur Quitterie Delmas et, avec elle, sur la nouvelle génération, sur ces jeunes actifs qui ont placé tant d'espoir en Bayrou lors de l'élection présidentielle, Marielle se donne les moyens de sa réussite.

La synthèse du "Fil Europe", à laquelle j'ai assisté ce matin et dont je donne des photos ci-dessous, a prouvé le savoir-faire de notre équipe, tant dans ce qu'elle possède d'expérience qu'en ce qu'elle offre de fraîcheur et de créativité.

Le plateau d'experts, de militants, de grands témoins, qui sont venus parler de l'Europe et dialoguer avec les 2000 participants de l'Université de Rentrée était exceptionnel : la venue d'Hubert Védrine, grand connaisseur des questions diplomatiques, celle de Jean-François Kahn, dont la voix apporterait beaucoup au parlement européen, celle de Robert Rochefort, du CREDOC, et de tant d'autres acteurs et analystes-clefs de notre époque, a prouvé que notre projet pouvait rayonner très loin et, vu les choix faits par Marielle, nul doute qu'il le fera.

Ce matin, l'éclectisme du plateau était flagrant : des députés européens forts d'une expérience parfois longue, de Jean-Marie Beaupuy créateur d'Urbane, à Jean-Luc Bennahmias, journaliste de formation, longtemps militant associatif et aux Verts, en passant par d'autres députés sortants, Bernard Lehideux qui a beaucoup parlé de l'Outremer dans la plénière suivante, Anne Laperrouze (Nathalie Griesbeck a été présente aussi), et à travers l'organisation thématique : politiques régionales de l'Europe pour Jean-Marie Beaupuy, politiques sociales de l'Europe pour Bernard Lehideux, la justice relevant soit d'Eva Joly, soit (c'est la seule à s'être exprimée sur ce sujet lors des plénières et dans un atelier) de Corinne Lepage qui est avocate chevronnée et bien connue en plus du reste, puis d'autres thèmes dévolus à de potentiels acteurs de la période à venir, jeunes pour certains, un peu neufs pour les autres : Philippe Berta qui a parlé d'université et d'investissement dans la recherche, Fadela Mehal qui a inventé les Marianne de la diversité, Jacques Marais et Franz Vasseur qui se sont exprimés sur l'agriculture, mon vieux copain François Pauli, secrétaire général adjoint du groupe ADLE, qui s'est penché sur les aspects institutionnels, Marie Dancourt qui a parlé pour d'autres d'un sujet que mes lecteurs trouveront sur le site du MoDem (je crois que c'est la croissance), et le fait que des jeunes, proches de Quitterie en particulier, aient pu jouer avec talent le rôle de rapporteurs de débats techniques dont ils avaient seulement été témoins (Nicolas Vinci, FX Pénicaud...), tout cela a démontré à quel point la dynamique sonnait bien, complète, créative, sans fausse note, capable de ramener le Mouvement Démocrate vers les scores les plus ambitieux.

Le choix des jeunes me paraît essentiel dans ce dispositif : comme Quitterie l'a très justement souligné dans l'atelier qu'elle a coanimé avec Jean-François Martins, 75% des jeunes, trois jeunes sur quatre, se sont abstenus lors des Européennes de 2004. S'il y a une crise de représentativité de l'Europe, c'est sans doute là, dans cette génération nouvelle, qu'il faut la chercher, et c'est d'autant plus illogique que c'est dans cette génération aussi que l'on trouve le plus de gens pour qui l'Europe est une donnée naturelle et non pas un sujet de polémique ou de doute. En promouvant des jeunes aux postes-clefs de sa campagne, parmi les candidats en vue, Marielle s'ouvre des possibilités de reconquête.

Qui plus est, en investissant Quitterie d'une mission thématique transversale enveloppant les jeunes et leurs attentes d'Europe, la première de nos députés européens a évidemment démontré à la fois son réalisme et son envie d'ouvrir des espaces nouveaux à notre mouvement.

Dans une campagne qui pourrait être organisée autour de grands thèmes, chacun porté par l'un des candidats premiers d'une région, le thème jeune devient crucial et un visage jeune pour l'incarner, encore plus crucial.

Pour toutes ces raisons, j'ai la conviction que la campagne européenne, placée sous ces bons auspices, a de grandes chances d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés, j'ai la conviction que le succès prévisible de Marielle et des siens est une pierre essentielle sur le chemin du Mouvement Démocrate pour le renouvellement des pratiques politiques, j'ai la conviction que tout doit être fait pour ce succès, autour de Marielle de Sarnez, autour de Quitterie Delmas.

Cap Estérel : mes dernières photos

Ouf, content de retrouver mon wifi perso à Paris. Il y aura une vraie réflexion à avoir pour améliorer la couverture wifi lors des prochaines universités, mais déjà, il faut saluer les efforts accomplis. D'une façon donc logique, je commence par extraire une photo qui date d'avant-hier, où Christophe Ginisty, parrain de notre nouvel outil Internet, et Childéric Muller sont en conversation (on peut cliquer sur cette photo et quelques autres pour les voir en grand.

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Pour en revenir à aujourd'hui, voici les photos de la matinée, en commençant par la synthèse des ateliers "fil Europe" qui se sont étalés sur les deux jours précédents. Il faisait plus que frais parfois froid, ce qui se voit sur certaines photos.

Quitterie Delmas se réchauffe tout en ajustant son propos avec Jean-François Martins. Au premier plan à droite, François Pauli.

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Les différents intervenants ont pris place à la tribune. De gauche à droite : Bernard Lehideux, Jean-Luc Bennahmias, Quitterie Delmas, Fadela Mehal, Anne Laperrouze, Jean-François Martins, je crois que la suivante est une députée européenne, ensuite vient Jean-Marie Beaupuy.

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Marielle de Sarnez ouvre la séance pendant que les derniers orateurs s'installent.

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François Pauli, sercétaire général adjoint du groupe ADLE au parlement européen est le premier à s'exprimer, en l'occurrence sur les institutions.

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Bernard Lehideux, député européen, traite de l'Europe sociale.

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Quitterie Delmas sur un thème volontairement transversal : "jeunes et attentes d'Europe" (synthèse de son atelier) : "Il faut regarder les peurs en face", il y a des freins, mais il y a aussi le programme Erasmus par exemple (elle cite comme moi "L'auberge espagnole" de Klappisch).

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Jean-François Martins prolonge le compte-rendu...

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... en parfaite cohésion (et cohérence) avec Quitterie.

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Marie Dancourt rend compte d'un atelier (je crois que c'est celui de Peyrelevade sur la croissance).

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Nicolas Vinci, tout frais rentré d'une année Erasmus en Finlande, a été le scribe de deux ateliers, il rend compte du premier...

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... et du second.

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Fadela Mehal, créatrice des Marianne de la diversité.

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Jean-Marie Beaupuy, député européen, créateur d'Urbane, parle de la politique européenne des régions.

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FX Pénicaud rend compte de l'atelier de Corinne Lepage qui est déjà en chemin vers le châpiteau pour la plénière.

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Jean-Luc Bennahmias a pour mission de parler du sport, mais il commence par s'évader de son cadre et se tourne vers les autres orateurs, avant de se lancer dans une très intéressante diatribe contre le rôle néfaste de l'opacité des procédures de décision du conseil européen ; comme moi voici quelques jours, il rappelle que "l'Europe, c'est la paix".

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Anne Laperrouze, députée européenne, est extrêmement sympathique, j'ai eu l'occasion de bavarder un peu avec elle, mais j'avoue que j'ai totalement oublié ce qu'elle a dit ce matin, qui était pourtant intéressant sur le moment.

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Jacques Marais et Franz Vasseur sur le délicat sujte de l'agriculture.

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Marielle fait la synthèse de la synthèse, vite fait, puis nous détalons vers la plénière et le châpiteau, éloignés de plus de deux kilomètres. Quitterie pique un cent mètres à travers un green de golf et bondit par-dessus une brodure.

 

À l'arrivée, Bayrou vient d'entrer sous le grand châpiteau, accueilli par une énorme ovation. Difficile d'évaluer entre mille et mille cinq cents personnes présentes à cet instant précis, sans doute plus près de 1500. Quitteri est aiguillée vers le premier rang, je la perds de vue, retrouvant l'espace dévolu aux blogueurs et aux journalistes, où je salue Patrick Roger assis juste devant moi. La horde des photographes est à l'oeuvre.

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À la tribune, de gauche à droite : Jean Peyrelevade, Bayrou, Marielle, Gilles Artigues, Bennahmias, Franck Faveur, président des jeunes. C'est Corinne Lepage qui parle à cet instant, elle va se tailler un franc succès.

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Je blogue en direct durant plus d'une heure, puis je file vers mon train, heureux de ces trois jours pleins où j'ai retrouvé de nombreux amis, la ferveur militante intacte.

Et puis, hier soir, j'ai dîné avec M. Sauvade, l'un de nos cinq maires du Puy-de-Dôme, et notre seul président de communauté de communes, avec un ancien secrétaire fédéral du PS du Cantal passé à l'UDF vers 1995 et qui a été l'un des artisans de la récente liste des municipales qui, à Aubagne, a fusionné avec celle du maire communiste pour le second tour, il s'en explique en soulignant que le maire communiste, au premier tour, n'avait pas voté Buffet, mais Bové, ce qui constitue en effet une nuance ; la quatrième personne de notre conversation est une ancienne candidate de la liste MoDem d'Asnières, ville où, au second tour, l'alliance avec le PS et une liste de droite a permis de battre le maire Aeschlimann dont les pratiques insultaient notoirement la démocratie. Bref, un dîner un peu inhabituel, ouvrant sur d'autres réalités.

Vivement la campagne européenne !

En attendant, Ensemble pour un Paris démocrate.

Cap Estérel : en direct, la dernière plénière.

Je donnerai plus tard dans la journée ou la soirée les photos de la séance de synthèse du "fil Europe" qui a traversé l'Université de Rentrée.

Je suis maintenant sous le châpiteau parmi ceux des blogueurs qui ont choisi de se retrouver avec les journalistes dans l'espace dévolu aux journalistes et aux blogueurs.

Franck Faveur, nouveau président des jeunes démocrates, s'exprime à la tribune sur l'Europe lui aussi, et sur l'université. Hommage à François Bayrou.

Étant donné que le liveblogging est, je crois, assuré ailleurs, je vais plutôt parler de l'ambiance en indiquant les temps forts. Comme il a plu la nuite dernière, j'ai les pieds dans l'eau et un rayon de soleil sur mon écran, j'essaie de ne pas laiser trop de fautes.

Corinne Lepage s'exprime tôt, ayant un train à prendre. Elle est très applaudie. L'hommage qu'elle rend à François Bayrou au sujet de la table-ronde d'hier est très vivement applaudi.

Elle a indiqué voici quelques jours avoir résisté aux sirènes de Cohn-Bendit. Logiquement, elle vante la fidélité de l'engagement. Elle indique aussi que 1500 personnes se sont déjà mobilisées par Internet pour participer aux commisssions. Elle propose que le MoDem soit le parti du dévelopt durable, très applaudie aussi. Elle s'est félicitée que le MoDem s'apprête à investir de nouvelles génératons pour les élections européennes. Elle milite pour "produire autrement", propre, pour une vie saine. Elle propose l'écolonomie sociale, vifs applaudissements, ce qui suppose aussi de réduire les inégalités. Aux USA aujourd'hui, le niveau des inégalités est celui d'avant 1920 !

La connexion a été plantée très peu après et les blogueurs la retrouvent maintenant seulement.

 

Corinne Lepage a déclenché une véritable ferveur. Gilles Artigues s'est exprimé après elle, puis Jean-Luc Bennahmias, et enfin Jacqueline Gourault, chacun développant le discours attendu.

C'est maintenant Jean-Marie Vanlerenberghe qui évoque l'esprit d'origine des universités d'été et se réjouit d'en retrouver l'esprit.

Le châpiteau est très plein, il y a bien eu plus de 2000 personnes présentes à un moment ou l'autre de l'université de rentrée. Beaucop de gens sont debout. Quitterie Delmas est vers le premier rang avec les intervenants des ateliers.

Les journalistes parmi lesquels je me trouve sont parfois très concentrés (Patrick Roger), parfois semblent lire leurs journaux, mais on les sent attentifs, notamment dès qu'il s'agit de la qualité de notre démocratie.

JMV se prononce pour que le MODem ait un projet clair et des règles respectées. Après les élections internes du 27, il va falloir mailler le territoire. Il annonce la création d'une newsletter informan sur la vie du mouvement dans les départements. À la fin de cette année 2008 nous aurons un mouvement en ordre de marche.

Parmi les blogueurs les plus notoires, Christophe Grébert, déosrmais élu de Puteaux et adhérent du MoDem, blogue ou se copnnecte debout. Nicolas Voisin, qui a réalisé sur Nuesblog d'excellents entretiens avec Bayrou pôur la présidentielle, est connecté dès que cela est possible...

Bernard Lehideux succède à Jean-Marie Vanlerenberghe. Nouvel hommage à François Bayrou, très applaudi. Il évoque sa rencontre avec notre député de Mayotte au moment de la dclaration de candidature de Bayrou.

Il salue Thierry Robert, élu de la Réunion, et d'autres qui ont fait des milliers de kilomètres pour venir. Bien sûr, il parle des Européennes. "NOus ferons une superbe campagne".

Jean Peyrelevade montre à la tribune. Il ne porte plus la minerve qu'i avait avant l'été. Lui aussi évoque le mariage nécessaire de l'économie et de l'écologie, en trois points. Il s'élève en revanche contre la proposition visant à la décroissance, lui préférant "un autre modèle de croissance". Il faut un effort d'investisement, la France devra investir davantage. Il se montre écoloigo-compatible avec Lepage et Bennahmias.

C'est le tour de Marielle de Sarnez. Elle remercie ceux qui ont organisé le fil Europe dont je parlais un peu plus haut.

Elle dresse un tabeau sombre de la France d'aujourd'hui. "12 impôts nouveaux depuis l'élection de NS", auquel va s'ajouter un impôt supplémentaire, comme toujours sur les classes moyennes. Notre pays a besoin de corps intermédiaires écoutés et respectés. Mettre une limite à la croissance sans fin des inégalités (vifs applaudissements). Nouveau modèle de développement durable.

"J'ai regretté que l'Europe n'ait pas parlé d'une seule voix avec la Chine" (applaudissements). Il faut que l'Europe se décide enfin à exister pour peser dans le monde. Laisser implanter des boucliers à Prague ou à Varsovie sans que nous Européens en ayons discuté est une erreur. Ce sont les Européens et non l'OTAN qui doivent assurer la défense de l'Ukraine et de la Géorgie. Il y a une fracture entre le peuple de Frace et ses parlementaires. Elle épingle aussi la fusion des services spéciaux.

À l'approche du discours de Bayrou, les carnets de notes sortent des sacs des journalistes. Grosse salve d'applaudissments pour la fin du discours de Sarnez, une partie de la salle se lève. Ovation.

Bayrou est à la tribune. Il remercie les adhérents du MoDem pôur leur unité. C'est la seule université, ces jours-ci, où ne se soit manifestée aucune volonté de fissure. "J'ai souvent plaidé pour que nous soyons un commandio. Un pour tous et tous pour un".

Moment d'émotion quand Bayrou évoque l'émotion de ces journées. Silence dans la salle.

Il remercie les adhérents et les bénévoles en termes chaleureux, gros applaudissements, il remercie aussi son équipe et ceux qui sont dans la salle, Abellatif OUali, député de Mayotte, le sénateur de la Réunion, le nouveau maire de Mont-de-Marsan, un député honoraoire, Nathalie Griesbeck, députée européenne, Jean-Marie Beaupuy, député européen, Jean Lassalle ("un homme des temps héroïques"), très vifs applaudissements.

Il remercie Olivier Henno, maire et conseiller général du Nord.

Il regrette l'absence de Geremek, qui avait acepté dêtre là, qui a trouvé la mort en Pologne en juillet. "une des plus belles consciences de la démocratie européenne". Une minute de silence. La salle se lève. Silence.

Applaudissements.

La mort de Geremek cet été précisément où l'histoire a "basculé". "On est revenu au temps de la force". La force assumée, mise en scène, de l'immense puissance chinoise aux JO. L'empire est redevenu l'empire du milieu, celui vers lequel tout converge. Et puis, à Moscou, la Russie a amnifesté de la mnière la pplus brutale et la plus désinvolte à l'égard des lois internationales, qu'elle ausi était de retour. Empire chinois, empire russe, est-ce que nous avons, dans ce choc des empires, quelque chose à dire ?

La question de l'Europe n'est plus celle des institutions, mais toute simple : "to be or not to be". Cette question va être posée aux Français. L'urgence européenne est de retour.

Question de l'Europe non pas hostile aux identités, mais les protégeant, c'est une question de la vie. Nous voulons être, exister, compter, être entendus. Le débat du XIXe siècle est là. Il nous revient comme terre européenne de trouver la vérité qui fera que l'Europe sera une attente nouvelle. Europe des peuples, des citoyens et de l'action.

Nous avons besoin d'une action européenne en matière de fiscalité. Les ultra (nationalistes d'un côté, libéraux de l'autre) sont contre, mais c'est très simple, s'il n'y a pas une réflexion européenne sur la fisclaité, les plus fortunés risuqent de se déplacer d'un pays à l'autre.

La connexion a de nouveau été plantée durant trois minutes.

Bayrou a été ultra-applaudi sur la lutte contre la corruption.

Il parle de la lutte contre la bureuacratio, Le nouveau pacte ruoepéen, il s'insurge contre l'injustice du RSA.

Ily aura l'affaire Tapie,le fichier Edvige, mais je suis obligé d'interompre, car mon trai ne m'attendra pas et mon billet n'est pas échangeable.

Je donnerai les dernières phots ce soir et un bilan ce soir ou demain.

Cap Estérel : photos d'hier.

Matin : Quitterie avec Ludovic Vigogne, de "L'Express".

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Pour Quitterie, la moitié du temps est au téléphone.

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Toujours à l'écoute.

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Malgré l'intimité relative.

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Table-ronde sur la démocratie : Jean-Claude Casanova, Daniel Schneidermann, Laurent Mauduit.

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Quitterie attentive.

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Bayrou passe le micro à Corinne Lepage (je sais, la photo est floue !).

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Interventions de la salle.

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En sortant, Quitterie organise la photo.

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Puis elle pose avec Jean-Pierre Nordmann, Marielle de Sarnez, Jean Peyrelevade et Céline Alléaume.

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Groupe élargi.

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Marielle, Peyrelevade, Quitterie, Céline.

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Jean Peyrelevade, Quitterie Delmas, Marielle de Sarnez, Franck Faveur, nouveau président des jeunes.

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Soirée autour de François Bayrou et Fred Vargas.

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Quitterie attentive, notamment lorsque Bayrou parle des FARC.

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À côté de Quitterie, Nicolas Vinci en mode liveblogging.

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Sous un autre angle.

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06/09/2008

Quitterie Delmas : le clin d'oeil.

Les lecteurs de mon blog, s'ils jugent l'image mal cadrée, sont invités à se cotiser pour m'offrir une caméra vidéo. Cette vidéo a été enregistrée ce soir dans le cadre de l'université de rentrée du Mouvement Démocrate, à Cap Estérel. Quitterie Delmas a bien voulu adresser un clin d'oeil à mes lecteurs. Ce n'est pas moi qui ai choisi l'image de couverture de la vidéo, il se trouve qu'il s'agit du chauffeur polonais de François Bayrou.

Ce soir, après le moment que j'ai capté, nous avons eu une plénière sympathique autour de Fred Vargas et d'un autre auteur de polar que je ne connais pas.

 

Quitterie Delmas : atelier à l'université de rentrée du MoDem.

Difficile de trouver une connexion wifi. Elle est de surcroît un peu lente.

Excellent atelier très concentré de Quitterie sur le thème "Jeunes et attentes d'Europe".

Voici quelques photos (cliquez sur certaines photos pour les voir en grand) :

Concentration.

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Concentration dérangée.

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Re-concentration.

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La rédaction est terminée.

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La solitude avant l'atelier et l'interview radio qui suivra.

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On y va !

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Avant d'entrer.

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Dernière relecture avec Jean-François Martins.

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Concertation avec Jean-François Martins.

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Les participants entrent.

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Une blague.

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Quitterie pédagogue (à sa droite Clément Le Ricousse, en face Karim-Pierre Maalej).

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Les participants...

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... et d'autres (presque cent).

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Quitterie note leurs idées.

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UR 08 Quitterie écoute son atelier.jpgQuitterie attentive.

04/09/2008

Quitterie Delmas sur 20 Minutes :« S'allier au PS n'est pas le problème du MoDem ».

Quitterie Delmas, sur le site 20 Minutes.fr, donne sa vision de la rentrée politique et des échéances à venir. À propos des élections européennes, l'enjeu est clair : "nous n'avons pas le droit de ne pas faire une bonne campagne". C'est le bon cap, Quitterie.

PS : dsl, le lien ne fonctionne décidément pas et je le réécris en toutes lettres :

www.20minutes.fr/article/249226/France-S-allier-au-PS-n-est-pas-le-probleme-du-MoDem.php

03/09/2008

Attentes d'Europe.

Je ne suis plus jeune. Comme mes lecteurs le savent, j'ai 43 ans, bientôt 44, je "balance entre deux âges" comme dit Brassens, mais par la magie de Quitterie Delmas, je suis encore l'un des "jeunes libres" de son blog.

C'est donc en me sentant à la fois concerné et décalé que j'aborde l'atelier "Jeunes et attentes d'Europe" qu'elle coanimera après-demain aprèm dans l'université de rentrée du Mouvement démocrate à Seignosses Cap Estérel.

Je ne suis plus jeune, je n'ai pas le même regard que leur génération, mais par la grâce de Quitterie, je suis l'un d'entre eux quand même, invité à comprendre leur regard, à participer au monde qu'ils inventent pour demain.

Pour ma génération, l'Europe, c'était le dépassement des querelles meurtrières qui ont dévasté le "vieux continent" durant mille ans et en particulier dans la première moitié du XXe siècle. Pour ma génération, la sottise, l'horreur, l'effroi, c'était les deux guerres mondiales : la seconde au premier chef, car ma famille paternelle et ma famille maternelle ont dû s'éloigner, se cacher, l'une dans le Tarn, l'autre dans le Tarn-et-Garonne, pour fuir les représailles éventuelles que l'occupant aurait pu infliger aux proches de mes grands-pères résistants. C'était les enfances cahotiques, bouleversées, de mes deux parents exilés et abasourdis dans une campagne inconnue. Le présent de mon enfance, c'était vingt ans plus tôt, la Libération, et donc les blessures de la guerre, de toutes les guerres.

Car dans mon enfance, on croisait encore souvent dans la rue des "gueules cassées" de la Première Guerre mondiale, des gens qui masquaient leur absence de nez dans une écharpe, des amputés qui parcouraient les rues dans de vastes chaises roulantes en godillant sur le manche et le volant, de ces vieux qui avaient "fait la guerre, la vraie, la Grande".

L'Europe, proposée par les générations qui me précédaient, signifiait la fin de ces épouvantables morsures. Et j'y adhérais. Comme Mitterrand l'a rappelé dans son dernier discours public, "l'Europe, c'est la paix".

Mais comme le temps avait passé et comme le monde avait changé, l'Europe, la construction européenne, ce n'était plus seulement le dépassement des égoïsmes nationaux, mais cela devenait le moyen de s'armer mieux contre un monde plus grand et mieux armé lui aussi contre les vieilles nations de l'occident.

Bâtir l'Europe, ses centaines de millions d'habitants à l'appui, cela permettait à nos peuples de jouer encore un rôle de premier plan dans les débats mondiaux, pas nécessairement pour imposer notre puissance ni nos produits commerciaux, mais plutôt notre sagesse de pays qui ont "tout vu, tout fait, tout usé" comme dit Beaumarchais, et qui savent que la domination d'une nation par une autre est d'un point de vue intellectuel une erreur, d'un point de vue tactique une faute et d'un point de vue humain une monstruosité. Tout cela, le poids de l'Europe nous permettait de l'affirmer haut et fort et d'en faire un véritable étendard, à la fois contre l'oppression qui sévissait à l'Est et contre les régimes autoritaires qui endeuillaient le camp occidental et nos amitiés africaines.

L'Europe, c'était donc non seulement la paix entre nous, mais la paix pour tous, et la démocratie apaisée et militante.

Nous ne mesurions pas, je crois, les inconvénients que susciterait la construction politique que supposait notre rêve, inconvénients qui, on l'a vu depuis, ressemblaient trait pour trait à ceux que la construction elle-même visait à pallier : nous bâtissions l'Europe, entre autres, pour sauvegarder nos modes de vies, nos cultures menacées par l'immensité croissante de l'espèce humaine et par l'impérialisme culturel des puissances dominantes, mais pour lutter mieux contre ces menaces, nous devions modifier nos modes de vies eux-mêmes d'une façon qui se rapprochait de ce dont nous voulions nous éloigner.

C'est sans aucun doute ce malentendu culturel qui peu à peu a sapé la popularité de l'Europe parmi nous : c'est qu'elle signifiait dans notre esprit, au fond, un rempart contre les temps nouveaux plus encore que contre ce qui s'est révélé être la mondialisation. L'Europe, frappée du syndrôme de Peter Pan, ne voulait "plus grandir". L'Histoire s'était arrêtée, ou plutôt elle s'arrêterait dès que cesserait la dernière anomalie avec la chute du Mur de Berlin.

Or on mesure aujourd'hui à quel point nous avions tort et à quel point la "fin de l'Histoire" pronostiquée (voire prophétisée) dans les années 1990 n'était qu'une illusion et comme, une fois débarrassée de l'apparence trompeuse de l'ambition révolutionnaire, la seconde moitié du XXe siècle se révélait une étape du même mouvement qui continue : l'appétit des puissances, la volonté de domination des peuples par d'autres peuples, la prise en otage des populations pacifiques par les boutefeux cyniques ou déments.

Entretemps, cependant, l'Europe a développé des outils excellents pour ses citoyens, en particlier le programme Erasmus qui a fourni le sujet du savoureux film de Klappisch, l'Auberge espagnole. Ces outils permettent de revenir à l'objectif premier et primordial de la construction européenne : le dépassement des égoïsmes nationaux, la meilleure connaissance réciproque des vieilles nations entre elles. Ils font de l'Europe une seconde nature pour ceux des jeunes qui ont la chance de poursuivre de vraies études. Ils aboutiront sans doute, peu à peu, à créer une véritable "opinion publique européenne" qui manque encore à notre continent et qu'on a vu rarement, sauf en 2003 dans l'affaire irakienne où l'on a constaté l'opposition unanime de nos peuples à l'intervention occidentale.

Mais dans le même temps que s'édifie cette identité européenne, une "identité globale" se crée aussi, en partie concurrente, peut-être conflictuelle. Et donc, pour la génération nouvelle, se pose la question de la pertinence de l'échelon européen dans le concert mondial : les grands problèmes climatiques, environnementaux, commerciaux, voire politique, réclament désormais une gouvernance mondiale ; l'Europe se définit-elle comme une résistance à cette mondialisation-là comme à l'autre, l'Europe se bâtit-elle contre le reste du monde ou en chemin vers le gouvernement global ? Voilà l'une des questions qui, à mon sens, se posent d'une façon plus ou moins consciente à la génération nouvelle.

En corollaire, s'il fallait définir ce que nous, vrais jeunes et miraculés quitteriedelmasiens comme moi, attendons de l'Europe, c'est une meilleure résistance aux pressions des puissants sur les intérêts des faibles et la proposition d'un monde plus ouvert autorisant le règlement pacifique, pluraliste et consensuel des problèmes qui se posent à l'espèce humaine tout entière. Autrement dit, une Europe qui protège les faibles et qui, par ce moyen comme par d'autres, vise à l'édification d'un monde équitable.

D'une façon plus prosaïque, et pour conclure, je dirais que ce que la nouvelle génération attend avec juste raison de l'Europe, c'est qu'elle lui ressemble. Or ce visage que le nouvelle génération attend pour concevoir l'Europe comme un juste miroir d'elle-même, fier, beau, équitable, engagé, moderne, solidaire, c'est Quitterie Delmas.

01/09/2008

Classement wikio de septembre.

Comme chaque mois, le classement wikio ; comme le mois dernier, je suis tout contre Quitterie, et en plus c'est elle qui est devant... voici la liste des modémistes qui, quoiqu'estivants, y figurent :

72 Sébastien Pereira Progression +7
87 Barrejadis Egal

=

86 Jérôme Charré Progression +4
85 BGR : MoDem du Pays Basque (64) Baisse -8
82 Connexion démocrate Egal =
78 Blog du démocrate Progression +10

58

Le blog de Hypos Progression +8
47 le blog d'Olivier Montbazet Progression +3
37 MIP au MoDem Progression +2
35 Farid Taha Progression +3
33 jour-pour-jour Egal =
32 Des Jeunes libres de s'engager Progression +2
25 MonPuteaux.com Progression +1
23 Hérésie Progression +2
19 Corinne Lepage Progression +1
17 Christophe Ginisty Egal =
2 Ma vie en Narcisse Progression +1

 

23:04 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : wikio, blogs, politique, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

31/08/2008

Quitterie Delmas se confie en Bretagne !

Quitterie Delmas se confie sur la Bretagne, sa famille, ses vacances à Bréhat, sa vie, en liberté, et parle du micro blogging. Merci à Yann Savidan (Blog de Mec, désolé pour le lien, mais je ne maîtrise pas bien la connexion avec la clé 3G).

 

24/08/2008

Bientôt la rentrée.

Eh oui, c'est bientôt la rentrée, il va y avoir du pain sur la planche, on va parler d'Europe. Beaucoup. Et de Paris. En septembre.

 

19/08/2008

Confusion budgétaire.

La majorité pratique la confusion : confusion des pouvoirs, confusion des rôles, confusion tout court tant tout y est nébuleux, et c'est la France qui finit doublement confuse, honteuse et égarée.

Puisque le président s'expose en président de l'Europe, courant de Moscou à Tbilissi, il faut que le premier ministre parle de l'Europe aussi : le voilà qui réclame une coordination des politiques économiques des pays européens. Ce faisant, il chevrote des incantations de père-la-rigueur que sa politique dément par la masse des cadeaux faits aux amis du régime et par le manque d'imagination abyssal des prétendues réformes économiques et sociales qui ne sont que la satisfaction des préjugés de la frange la plus rétrograde du patronat. Les déficits s'ouvrent, plaies béantes, sans remède autre que les microcosmiennes bisbilles au sommet de l'État.

Il y a peut-être une part de mise en scène dans ces bagarres de l'Olympe répubicain. Mais devant l'électeur, le char tiré par deux chevaux dont l'un braque à l'ouest, l'autre au septentrion, ne pourra guère prétendre à la victoire. On voit mal comment leur campagne européenne pourrait aboutir, tiraillée entre euroscepticisme et volontarisme européen.

En vérité, le problème central de l'Europe, outre l'absence du citoyen, est qu'un pays veuille y détenir le leadership : l'Allemagne demande trop et ne se montre pas assez modeste pour que l'idée européenne puisse continuer à s'épanouir sereinement. Cette réalité est perçue par les Européens et ajoute aux irritations courantes manifestées lors des référendums. L'Europe se fait à plusieurs ou pas du tout. C'est d'ailleurs aujourd'hui le problème du volontarisme : nos partenaires ont rarement envie de faire progresser l'Europe, même quand nous l'avons, ce qui est de plus en plus rare.

Dès lors, le discours de François Fillon réclamant une coordination économique européenne ne peut être interprété comme une initiative européenne, mais plutôt comme une phrase marketing française. L'Europe, entraînée dans la confusion générale, n'est plus qu'un hochet.

Vivement que nous ramène sur le chemin des vrais sujets l'excellente Quitterie Delmas.

13/08/2008

Spéciale pour l'enfant Quitterie Delmas.

Dans son excellente dernière note, Quitterie Delmas s'est adressée à l'enfant qui, en chacun de nous, adultes, veille, avec le souvenir du monde qu'il a voulu.

Il m'a donc paru pertinent de décrire un peu de l'enfant que j'ai été, qu'il puisse rebondir sur les mots de Quitterie.

Au passage, je signale que Vigny a écrit : "Le bonheur, c'est un rêve que l'on fait dans l'adolescence et que l'on réalise dans l'âge adulte." Il faut se rappeler qu'au milieu de tous nos devoirs, de toutes nos responsabilités, figure la quête de notre propre bonheur, qui reste, comme l'a écrit Saint-Just en d'autres temps, une "idée neuve en Europe", une idée imprescriptiblement révolutionnaire. Nous avons le droit de rêver de notre propre épanouissement avant d'envisager de changer le monde.

Cela étant (et pour y revenir), l'enfant que j'étais a toujours, d'aussi loin que je m'en souvienne, été concerné par les événements politiques. Lors des législatives de 1973 (j'avais huit ans et je résidais chez mes grands-parents maternels), mon père était très engagé dans le parti Socialiste, un parti alors tout neuf, auquel il avait adhéré dès sa fondation à Épinay. Il avait tapissé son appartement des prodigieuses affiches produites à cette époque-là par la mouvance socialiste qui rassemblait une incroyable légion de talents. Tous les dessinateurs s'en donnaient à coeur joie. Je crois que c'est pour cette élection-là que l'un d'entre eux avait représenté le ministre des finances Giscard en pieuvre rond-de-cuir, un truc qui me faisait vraiment rigoler.

Mon père m'avait passé quelques-unes des affiches de sa collection, que j'avais fièrement placardées dans ma chambre.

L'année suivante, pour l'élection de 1974, j'étais pour Chaban-Delmas. Je crois que Thierry Le Luron était pour beaucoup dans ce choix, car il imitait l'ancien premier ministre d'une façon drôle dès mon jeune âge.

En fait, dans toute cette période, ce qui était le plus important était la voisine avec laquelle j'allais en classe et avec laquelle je jouais en rentrant de l'école. C'est cette amitié amoureuse d'enfance qui a fait de ce moment le plus heureux de ma vie passé, et qui a matérialisé ma vision de ce que devait être l'âge adulte (avec une autre).

Bien entendu, comme la jeune fille qui s'exprime dans la vidéo, c'est au cours de l'adolescence que s'est précisée ma conception du monde.  Le fait majeur, alors, était l'oppression soviétique. C'est ainsi que nous la percevions : privation de liberté de circulation et d'expression. Un séjour de vacances d'un mois en Bulgarie, dans l'été 1975, m'avait d'ailleurs fait toucher du doigt cette réalité : de l'aéroport de Varna à la station balnéaire, notre bus avait roulé de nuit, les fenêtres obstruées et, par des interstices, nous voyions que nous circulions entre des haies barbelées. Toute une atmosphère... Et un pays où subsitaient décrépits les vestiges des époques antérieures au communisme, tout cela faisait comme la preuve de l'inefficacité et de l'intolérance du régime.

Il m'est difficile de préciser beaucoup plus ma vision du monde à l'âge de douze ou treize ans, tant tout était marqué par la bipolarisation mondiale, sinon que je rejetais (déjà) cette bipolarisation, n'aimant guère plus le modèle américain que l'autre. Il me semblait que le monde devait être juste et que chacun devait y avoir sa place.

Il a fallu bien du temps ensuite pour que je lise avec attention Victor Hugo dont je raffolais, et qu'ainsi j'apprenne que la solution philosophique que je cherchais consistait à interroger ma conscience et à viser à ce que chacun soit à même d'en faire autant.

Tel fut mon chemin d'adulte. Et demain ?

Et Quitterie ? elle fait parler une autre enfant à sa place, mais, elle, que pensait-elle ?

14:01 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : hervé torchet, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/08/2008

Voter pour l'Europe.

Voter est un acte fort. La preuve en est que dès lors que la situation politique est confuse, les enjeux brouillés ou modestes, l'abstention augmente. S'il faut au contraire faire obstacle à l'infâme ou au dangereux, les électeurs se mobilisent.

Voter est même un acte viscéral. Faire obstacle, c'est s'opposer viscéralement. Croire en quelqu'un, c'est de l'ordre du viscéral. Il y a certes une part d'irrationnel dans ce viscéral, mais ce n'est pas à proprement parler passionnel, car le viscéral, contrairement au passionnel, n'est pas l'ennemi de la raison. Il s'en nourrit plutôt.

Alors ? Et l'Europe ? En quoi est-ce viscéral de voter pour l'Europe ? En quoi est-ce viscéralement important de voter pour le MoDem pour l'Europe ? Voilà ce qu'il faudra se demander dans les mois qui viennent. Et il faudra répondre à ces questions.

Bien sûr, s'il arrive que Quitterie Delmas soit candidate à la candidature, que les adhérents la désignent, mon vote viscéral sera tout trouvé : aller faire avec elle des cafés démocrates à Bruxelles sera un enchantement.

C'est une ville que j'aime beaucoup. J'y ai passé mon dixième anniversaire fin 1974 et depuis cette époque, j'y suis souvent retourné, j'adore m'y promener dans la vieille ville, consulter des ouvrages vénérables dans les boiseries de la Bibliothèque Royale, j'aime un peu moins l'urbanisme sans projet qui s'y développe depuis une bonne vingtaine d'années, mais malgré tout, c'est un endroit familier.

Et au fond, toute notre Europe est de cette même fibre familière.

J'ai eu cette impression en allant à Talinn (en Estonie) en 1994, une ville lointaine marquée par l'atmosphère de l'Europe centrale et celle de la Hanse ou en 1990 à Budapest, chez les Magyars qui ne sont pas des Indo-Européens, mais qui sont bien des Européens. En vérité, il y a bien une façon de bâtir les maisons, les monuments, de tracer les rues, d'assumer l'histoire, une façon commune à nous autres Européens.

Et s'il fallait une raison viscérale de voter pour le MoDem et pour l'Europe, ce serait celle-là : empêcher les autres de nous laisser profiter de notre communauté de destin. Pour dire cela, j'espère bien que j'aurai l'occasion de voter pour Quitterie Delmas.

06/08/2008

Toujours la Bretagne.